Nostalgie, sagesse et sérénité
Si j’étais
Si j’étais cette danseuse, hétaïre du soleil,
Tourbillon pour les yeux, et mirage de vermeil,
Brassant l’air a grands flots, de ses bras fous d’amour,
Hardis nés pour l’étreinte, dans la nuit et le jour.
Je serais femme ardente, maîtresse d’amphitryon,
Fidèle a Dyonisos, a cent lieux d’apollon,
Etoile sur la scene, étourdie par la danse,
Enflammee de passion, reine sur l’arche d’alliance.
Ma jeunesse d’antan, sublimée à présent,
Est l’écho de cette grâce, au point du firmament,
Je ne vis pas un reve, mais un beau souvenir,
Parvenue sur l’olympe, dans l’encens et la myrrhe.
Ces doux enchainements virent le cœur de la fête,
Entre celle que je fus, et Typsi sur le faîte.
Michel d’Ariane
13 août 1998
Poème pour Typsi la penseuse
Typsi , la penseuse, regarde la danseuse et ses doux enchaînements, celle en qui elle se revoit , jeune et pleine de fougue; elle l’envie tout d’abord et puis admet qu’elle est parvenue à la sagesse de son âge et à l’apogée de sa destinée.
Typsi, Josépha, bronze 1997
Passion et sagesse
J’aimerais
Si j’étais a ce jour, parvenue sur l’olympe,
Où la paix retrouvée, illumine la nymphe,
Drapée dans la sagesse, écoutant les fracas,
Apres le saut de l’ange, où nous mènent nos pas.
Je serais l’hégérie du penseur de Rodin,
Aux fesses callipyges, qui donnent l’air serein,
Sevrant de mes amants, les fantasmes éthérés,
Au souvenir de l’âge, où ils vibraient dresses.
Mais ne suis-je point sur terre, étoile au firmament
Qu’il me faille rêver du ciel et ses flamands,
Reconnue par les sages, au final de la valse,
Plongée dans mes pensées au fil du temps qui passe ?
Je préfère, de instant, et le charme et l’attrait,
Qu’être avant mon heure Typsy comme j’aimerais.
Michel Blanchard Jacquet
13 août 1998
Poème pour la danseuse et ses doux enchainements
La danseuse regarde Typsi la penseuse, son aînée à qui elle ressemblera un jour; elle l’envie tout d’abord et puis décide de vivre le temps présent.
La Danseuse, Josépha, bronze 1997